Reprise modérée du Covid-19
La circulation du Covid-19 connaît une reprise en France, avec une hausse des infections respiratoires aiguës ces deux dernières semaines. Le variant XFG, désormais majoritaire, semble expliquer cette progression. Ainsi, le taux d’incidence avoisine 200 cas pour 100 000 habitants. Toutefois, la situation reste pour l’instant qualifiée de modérée, sans signal de gravité particulier. Dans ce contexte, une vigilance accrue est recommandée en médecine générale.
Les eaux usées, outil élargi de veille épidémiologique
La surveillance des eaux usées, déjà utilisée pour le SARS-CoV-2, pourrait bientôt s’étendre à d’autres virus comme la grippe, la bronchiolite ou la rougeole. Cette méthode permet de détecter précocement la circulation des agents infectieux, y compris chez les personnes asymptomatiques. Si son potentiel est reconnu, son extension à plusieurs pathogènes soulève encore des défis techniques et financiers. Elle représente néanmoins un levier prometteur pour renforcer la réactivité en santé publique.
L’ancienne formule du Levothyrox maintenue jusqu’en 2028
L’ancienne formule du Levothyrox restera disponible en France jusqu’à la fin de l’année 2028. Cette prolongation vise à répondre à la demande de patients toujours réticents à utiliser la nouvelle formule. Les médecins devront donc continuer à gérer la coexistence des deux présentations, avec un suivi adapté de la fonction thyroïdienne. Cette décision apporte une visibilité mais prolonge aussi les contraintes organisationnelles.
Octobre Rose : prévention et nouvelles pistes
Octobre Rose rappelle l’importance du dépistage organisé du cancer du sein, essentiel entre 50 et 74 ans. Cette année, l’accent est aussi mis sur les avancées scientifiques, avec les biomarqueurs circulants qui pourraient affiner diagnostic et suivi. Ces actions visent à renforcer la sensibilisation et à améliorer la prise en charge précoce.
L’INCa sous examen : clarifier son rôle dans la lutte contre le cancer
La Cour des comptes recadre l’INCa sur l’étendue de ses missions, en particulier en prévention primaire, et l’institut plaide pour conserver ses leviers d’action face à une réduction possible de ses prérogatives. Jusqu’ici pilier national en recherche, expertise et pilotage des politiques oncologiques, l’INCa assume aussi désormais la gestion du registre national des cancers. Toutefois, la baisse des marges financières oblige l’INCa à adapter son organisation et ses stratégies pour assurer la pérennité de ses missions.
Le Conseil d’État défend la liberté d’installation des médecins
Le Conseil d’État a rejeté la requête de l’association UFC-Que Choisir visant à imposer des contraintes légales sur l’installation des médecins et la régulation de leurs tarifs. Il a estimé que ces sujets relèvent du domaine législatif et non de la compétence du juge administratif. La décision confirme que la liberté d’installation médicale demeure inchangée pour l’instant.
Le dépistage néonatal s’élargit à deux maladies rares
La HAS recommande d’ajouter au programme national de dépistage néonatal le déficit en biotinidase et la galactosémie classique, deux maladies métaboliques traitables si identifiées précocement. Ces pathologies rejoindraient ainsi les 16 déjà dépistées, renforçant la détection précoce chez les nouveau-nés. Le bénéfice attendu est de limiter les complications avant l’apparition des symptômes graves. Cette extension devra être accompagnée d’une mise en œuvre technique, logistique et économique adaptée.