Lancement d’une e-notice sur 500 médicaments
Une expérimentation européenne déploie la « e-notice » — notice numérique — sur environ 500 médicaments, incluant antalgiques, vaccins, antibiotiques et traitements hospitaliers. Pendant deux ans, de nombreux produits porteront un QR code permettant d’accéder à une version numérique actualisée mensuellement, tandis que la version papier reste distribuée en officine. Le dispositif vise à moderniser l’information aux patients et professionnels de santé, tout en soulevant des questions d’accessibilité aux populations non-numériques.
La sédentarité des enfants diagnostiquée désormais en consultation
La Haute Autorité de Santé recommande que la sédentarité des enfants soit systématiquement abordée lors des consultations, « un point désormais incontournable » pour détecter précocement l’inactivité physique. Les données nationales montrent qu’une forte proportion d’enfants et d’adolescents ne respectent pas les recommandations d’au moins 60 minutes d’activité physique par jour, et que le temps passé assis augmente avec l’âge. L’enjeu est de repérer ce facteur de risque dès le suivi pédiatrique ou de médecine générale pour actionner, le cas échéant, une orientation vers une activité physique ou un accompagnement adapté.
PLFSS 2026 : amendements du Sénat et impact pour les médecins
Le Sénat a retoqué et amendé le PLFSS 2026, en révisant à la baisse plusieurs orientations budgétaires, notamment l’ONDAM et l’enveloppe des soins de ville. Le texte initial prévoyait des mesures comme la limitation de la durée des arrêts maladie, le renforcement des obligations liées au DMP et des sanctions associées. Les sénateurs ont supprimé plusieurs dispositions jugées défavorables aux médecins, dont la surtaxe sur les dépassements d’honoraires ou la collecte des franchises par les praticiens. Le projet poursuit son parcours parlementaire dans un contexte financier particulièrement contraint.
Vente illégale d’agonistes du GLP-1 : vigilance renforcée
L’ANSM signale l’existence de nouveaux sites proposant illégalement des produits présentés comme des agonistes du GLP-1. Plusieurs analyses ont montré l’absence de la substance attendue et la présence possible de molécules non identifiées ou potentiellement dangereuses. Ces produits, normalement soumis à prescription et délivrance officinale, ne peuvent être vendus en ligne. Les médecins sont appelés à rester attentifs aux déclarations de patients pouvant recourir à ces circuits non autorisés.
Fin de l’épidémie de chikungunya en métropole
Les autorités sanitaires annoncent la fin de la transmission locale du chikungunya en métropole, après plusieurs semaines de recul des foyers identifiés. La saison a été marquée par un nombre inhabituellement élevé de cas autochtones, renforçant l’attention portée à la surveillance du moustique tigre. La situation épidémique est désormais maîtrisée, mais les autorités rappellent l’importance de conserver une surveillance saisonnière dans les années à venir.
La HAS ne recommande plus la prescription de la vitesse de sédimentation (VS)
La Haute Autorité de Santé indique que la VS ne présente plus d’intérêt clinique suffisant, en raison de sa faible spécificité, de sa variabilité et de l’existence de marqueurs plus fiables comme la CRP. L’évaluation conclut qu’aucune situation clinique ne justifie encore sa prescription, que ce soit pour un bilan initial ou le suivi d’une pathologie inflammatoire. Les médecins sont ainsi invités à ne plus recourir à cet examen et à privilégier des outils diagnostiques plus pertinents en cas de suspicion d’inflammation.
