L’actualité médicale de la semaine de 27 février au 3 mars 2023

Actualités | Publié le 02/03/2023

La convention médicale rejetée par MG France, vaccin obligatoire pour le Papillomavirus ... Fmc-ActioN a récapitulé pour vous les actualités médicales de la semaine du 27 février au 3 mars dernier.

La convention médiale rejetée par MG France

Dans un communiqué de presse publié lundi 27 février, le syndicat MG France, a annoncé son rejet à l'unanimité de la convention médicale. La Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM), proposait une revalorisation du « prix de la consultation de base de 25 € à 26,50 € à partir du 1er octobre 2023 ». « Le gouvernement n’a pas compris le malaise de la profession» affirme Agnès Giannotti, présidente de MG France.

L’épidémie de Covid-19 : provoquée par la fuite d’un laboratoire chinois ?

« Le FBI estime depuis un certain temps déjà que l’origine de la pandémie est très probablement liée à un incident de laboratoire à Wuhan », a déclaré son directeur, Christopher Wray, dans une interview pour Fox News. Selon le FBI, la pandémie serait donc d’origine humaine. Il accuse également la Chine d’avoir tenté de ralentir, voire de bloquer, l’enquête sur l’origine de la pandémie, menée par les États-Unis.

Papillomavirus : le gouvernement annonce de nouvelles mesures

Dès la rentrée prochaine, tous.tes les élèves de 5e seront vacciné.es contre le papillomavirus, a annoncé le président Emmanuel Macron le 28 février dernier. En effet, ce virus est responsable de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers chaque année en France. Selon l'OMS, il serait possible d'éliminer complètement ces cancers grâce au dépistage et à la vaccination.

Un antibiotique à base de josamycine bientôt plus disponible

Face à la pénurie, un fabricant de médicaments prend la décision de cesser la production d’un antibiotique à base de josamycine. Cependant, « aucune autre spécialité à base de josamycine n’est disponible en France » annonce l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Si l’efficacité du médicament n’a jamais été remise en cause, le fabriquant parle d’une “décision industrielle”.

Le dépistage néonatal s’étend en France

La France souhaite rattraper son retard en matière de dépistage néonatal. Ce dépistage vise à détecter et à prendre en charge de manière précoce des maladies rares mais graves, d'origine génétique pour la plupart, afin de permettre un bon développement du bébé puis de l’enfant. Depuis le début de l'année, sept nouvelles maladies ont ainsi été intégrées dans un programme national. « Il est important de dépister des maladies que l'on peut traiter car les parents ne verront jamais que leur enfant est malade », explique Michel Polak, responsable du Centre régional de dépistage néonatal d’Ile-de-France.