Vaccinations : mise en pratique des recommandations

Une formation pluriprofessionnelle qui fournira des outils communs pour améliorer la couverture vaccinale d'un bassin de vie.

La vaccination a permis de sauver des millions de vies. Elle a enrayé la transmission de certaines maladies infectieuses et permis quelquefois leur éradication.

• La variole a disparu grâce à une politique vaccinale massive
• La vaccination obligatoire contre la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos ont permis de réduire le nombre de décès à moins de 5 par an en France
• Depuis l’introduction de la vaccination, les infections invasives à Haemophilus influenzae de type B ont baissé de plus de 95%
• Le nombre d'infections invasives à pneumocoque chez l’enfant a été réduit de moitié. Grâce à l’immunité de groupe, on observe également une diminution de 40% de ces infections sévères chez l’adulte et les personnes âgées.

En France, 11 vaccins étaient recommandés dans la petite enfance. Si le taux de couverture vaccinale était meilleur que dans les autres pays pour les 3 vaccins obligatoires, il était très insuffisant pour la plupart des vaccins recommandés mais non obligatoires.

• La couverture vaccinale contre l’hépatite B était faible : 40% chez l’adolescent, 60% chez l’adulte.
• Pour la rougeole, la couverture vaccinale à 2 ans était de 78%. En-dessous de 95 %, le risque de vagues épidémiques périodiques persiste.

C'est pour cette raison que Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé a décidé de rendre obligatoire en 2018 les 8 vaccins jusqu’alors recommandés, en complément des 3 vaccins antérieurement obligatoires. Cette décision répondait à une nécessité de santé publique. Une couverture vaccinale insuffisante conduit à la réémergence de certaines maladies transmissibles dangereuses pour les enfants et les personnes fragiles.

La pandémie de Covid-19 a impliqué de nombreux professionnels de santé dans la vaccination en Centre de vaccinations ou en libéral. Cette pratique a conduit à élargir l’autorisation de vacciner aux pharmaciens et aux infirmiers, au-delà de la vaccination antigrippale et sans prescription médicale préalable.

Médecin généraliste, pédiatre, pharmacien, sage-femme et infirmier sont en première ligne pour la prise en charge vaccinale de la population. Ils contribuent à l'amélioration de la couverture vaccinale de la population en informant les patients et en luttant contre les idées reçues.

Cette formation médicale proposera aux professionnels de santé d'un même bassin de vie des outils communs pour améliorer la couverture vaccinale. Elle leur offrira une meilleure connaissance du carnet vaccinal et des arguments pour convaincre les indécis ou informer les "anti-vaccins", des conséquences médicales et juridiques du non-respect de la législation française et des recommandations médicales.