Modification du calendrier vaccinal contre les infections invasives à méningocoques

Une formation pour mieux comprendre l'épidémiologie des IIM et appliquer les recommandations vaccinales récentes

En 2023, la France a vu une recrudescence récente des infections invasives à méningocoques (IIM), avec une incidence revenant aux niveaux pré-pandémie COVID-19. En 2023, 560 cas d'IIM ont été déclarés, soit un taux d’incidence de 0,82 pour 100 000 habitants. Ces données ont conduit à une révision de la stratégie vaccinale par la Haute Autorité de Santé (HAS).

• Les IIM causées par les sérogroupes W et Y ont particulièrement augmenté. Le nombre de cas a été multiplié par 2,5 pour le sérogroupe W et par 1,7 pour le sérogroupe Y, atteignant des niveaux sans précédent. Le sérogroupe W, avec une létalité de 19 %, affecte principalement les nourrissons et les adultes. Le sérogroupe Y touche davantage les personnes âgées et les jeunes adultes.
• Le sérogroupe B est revenu à des niveaux pré-pandémiques, mais avec des variations selon l’âge. Chez les nourrissons, une diminution est observée, mais le niveau reste préoccupant, justifiant un renforcement de la couverture vaccinale.
• L'incidence des IIM C reste faible, grâce aux mesures vaccinales antérieures.

Cette formation médicale continue d'une heure, en classe virtuelle, est conçue pour informer un large éventail de professionnels de santé sur les informations récentes en prévention vaccinale. Elle traite des modifications récentes des recommandations vaccinales émises par la HAS, en réponse à la recrudescence des cas.

Cette formation médicale continue d'une heure, en classe virtuelle, est conçue pour informer spécifiquement les médecins généralistes sur les informations récentes en matière de prévention vaccinale. Elle couvre les modifications récentes des recommandations vaccinales émises par la HAS, en réponse à l’augmentation des cas.

Le programme aborde l'épidémiologie récente des IIM en France, avec un focus sur les tendances et facteurs de risque. Une étude détaillée des sérogroupes (A, B, C, W, Y), de leur pathogénicité et de leurs implications cliniques est incluse. Une analyse des données scientifiques ayant conduit aux mises à jour des recommandations vaccinales par la HAS est proposée. Des stratégies pratiques pour leur application dans la pratique des médecins généralistes seront également discutées.