Dioxyde de titane : des médicaments du quotidien toujours concernés
Malgré son interdiction dans l’alimentation, le dioxyde de titane reste présent dans plusieurs médicaments couramment utilisés, selon une enquête de Medisite. Sept spécialités, dont du paracétamol et des antiacides, en contiennent encore. Des associations de patients interpellent la Commission européenne, pointant un manque d’action pour éliminer cet additif controversé, suspecté d’effets nocifs sur la santé à long terme.
Microplastiques : les bouteilles en verre plus contaminées que celles en plastique
Selon une expertise de l’Anses, les boissons conditionnées dans des bouteilles en verre contiennent davantage de microplastiques que celles en plastique, en raison notamment des particules issues des capsules métalliques. Cette découverte surprenante relance le débat sur les alternatives d’emballage, souvent jugées plus écologiques mais pas forcément plus sûres pour la santé. L’agence recommande de poursuivre les recherches et d'encadrer mieux les matériaux en contact avec les aliments.
Nexplanon : l’ANSM renforce les recommandations pour limiter les risques de migration
L’implant contraceptif Nexplanon reste globalement sûr, mais l’ANSM publie de nouvelles recommandations pour réduire les rares cas de migration vers des zones à risque, comme les vaisseaux sanguins. Un bilan récent recense plusieurs signalements de migrations profondes. L’agence insiste sur la rigueur du geste d’insertion, le suivi post-implantation et une meilleure information des patientes.
Réglisse et hypertension : l’Anses alerte sur les risques d’une consommation excessive
L’Anses met en garde contre les effets hypertensifs d’une consommation régulière ou excessive de réglisse, présente dans certains médicaments, sirops ou confiseries. L’agence recommande aux professionnels de santé de questionner les patients sur leurs apports en glycyrrhizine, la substance active en cause, surtout en cas d’hypertension ou de traitement diurétique. Un encadrement renforcé de l’étiquetage est également envisagé.
Revalorisation annulée : les spécialistes libéraux dénoncent un « coup de massue »
Prévue en juillet, la revalorisation tarifaire des médecins spécialistes libéraux est suspendue par l’Assurance maladie en raison du dépassement des dépenses de santé. Les syndicats dénoncent une « trahison » et un signal décourageant dans un contexte déjà tendu. L’objectif de maîtrise des comptes sociaux entre en conflit avec les attentes des soignants, relançant les tensions autour de la convention médicale.
Dépistage du cancer du col de l’utérus : des progrès mais un taux encore trop bas
Le taux de dépistage du cancer du col de l’utérus progresse en France, mais reste en dessous des objectifs fixés par les autorités de santé. Près de 40 % des femmes de 25 à 65 ans ne participent toujours pas au programme de dépistage organisé. L’Institut national du cancer appelle à renforcer la sensibilisation, notamment auprès des populations les plus éloignées du système de soins.